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Ground Crew: Meet Neale Lunderville General Manager of Burlington Electric Department

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Published June 4, 2015 at 10:00 a.m.
Updated June 12, 2015 at 12:12 p.m.


Neale Lunderville - MATTHEW THORSEN
  • Matthew Thorsen
  • Neale Lunderville

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Neale Lunderville knows a thing or two about power — both the kind that drives motors and the kind that inspires people. As general manager of the Burlington Electric Department, the municipally owned utility that powers Burlington International Airport, Lunderville oversaw this year's deployment of a 500-kilowatt solar array on the roof of the airport's parking garage. BTV's new solar panels are part of a larger, community-wide effort to power the city of Burlington with 100 percent renewable energy.

Lunderville, a 40-year-old Burlington native, actually got his start in state politics. In his twenties, he ran the successful political campaign of Republican Jim Douglas, who served as Vermont's governor from 2003 until 2011. During that time, Lunderville held several senior-level positions, including secretary of transportation and secretary of administration.

Lunderville went on to work for the state's largest electric utility, Canadian-owned Green Mountain Power, then later helped start another company, NG Advantage, which delivers natural gas to companies located off the natural-gas pipeline.

After Tropical Storm Irene devastated large swaths of the state in August 2011, Vermont's Democratic governor, Peter Shumlin, appointed Lunderville to oversee the state's recovery efforts.

Today, Lunderville manages a city-owned utility with 130 employees and 20,000 customers, including the airport. As he explains, some of the lessons learned from Irene helped inspire his staff to make BTV more resilient to future severe-weather events.

How did you get started in electricity?

While working in state politics, I realized how much excitement and enthusiasm Vermont has for energy. So much of Vermont's future is linked to renewable energy.

BTV's new solar array only began generating power in January. How's it doing so far?

It's cranking! We have a digital dashboard that we can log into and see how much electricity it's producing. The array was partially snow-covered for half the winter, but the panels do best in the summertime.

Were there unique challenges to siting solar panels at an airport?

One thing that was nice about the airport solar project was that there was no opposition to it. It's up on the fifth floor, so unless you're up in a plane, you don't really see it. Another thing we really like about this project is, we're not eating up green space. We put these solar panels on the built environment.

Any safety concerns about the panels creating glare for aircrafts?

These panels are fixed, so we had to make sure that we would never be reflecting sun into the control tower or into the planes' cockpits. Our engineers worked very closely with airport staff to position the panels and flatten their angle. These panels, which are pointed southwest, will never glare into the control tower.

What kind of a financial savings do you expect to reap from them?

Over the anticipated 30-year life of the airport solar project, BED expects to save $3.5 million in power costs, an average of approximately $117,000 annually.

Do the panels provide other benefits?

By producing our own power in Burlington, it's power that we ultimately can sell — both the energy itself and the renewable energy credits. The combination of those two allows us to make money for our customers and offset their costs. It's a way for us to keep our rates low and stable.

Since the airport isn't actually in the city of Burlington, it's somewhat separate from the rest of Burlington Electric's power grid. Correct?

Yes. We're using the solar array to help build a micro-grid at the airport. They have some backup generators already, but with solar and battery backups, BTV can be completely self-sufficient. Creating more micro-grids gives us more resiliency and flexibility as unexpected events happen on the grid.

What do you like most about working for the city of Burlington?

We're in a city that loves energy. It's progressive and willing to take some chances. People love to work here, and I love to work with them. There's a great esprit de corps. Our employees really want to do right by their customers. What more can you ask for?

Neale Lunderville en connaît un rayon sur l'énergie — tant celle qui propulse les moteurs que celle qui inspire les gens. En tant que directeur général du Burlington Electric Department (BED), organisme municipal qui alimente en électricité l'Aéroport international de Burlington, il a supervisé cette année le déploiement d'une batterie solaire de 500 kilowatts sur le toit du stationnement de l'aéroport. Les nouveaux panneaux solaires de BTV s'inscrivent dans un effort communautaire élargi visant à faire de Burlington une ville qui fonctionne entièrement à l'énergie renouvelable.

Neale, âgé de 40 ans et originaire de Burlington, a commencé sa carrière dans le milieu politique de l'État. Dans la vingtaine, il a mené une campagne fructueuse pour le candidat républicain Jim Douglas, qui a servi comme gouverneur du Vermont de 2003 à 2011. Au cours de cette période, il a occupé plusieurs postes de haut niveau, dont ceux de secrétaire des transports et de secrétaire des services administratifs.

Par la suite, il est entré au service de Green Mountain Power, le plus important service d'électricité de l'État (de propriété canadienne), puis il a participé au démarrage d'une autre entreprise, NG Advantage, qui fournit en gaz naturel les sociétés situées à proximité du pipeline.

Après les ravages de la tempête tropicale Irene en août 2011, le gouverneur démocrate du Vermont, Peter Shumlin, lui a confié le mandat de superviser les efforts de redressement de l'État.

Aujourd'hui, Neale gère un service public municipal comptant 130 employés et 20 000 clients, dont l'aéroport. Comme il l'explique, les leçons tirées du passage d'Irene ont incité son personnel à rendre BTV plus résilient face aux événements météorologiques graves.

Parlez-nous de vos débuts dans le secteur de l'électricité.

Quand j'étais en politique, j'ai constaté à quel point les questions énergétiques suscitaient de l'enthousiasme au Vermont. L'avenir de l'État réside en grande partie dans l'énergie renouvelable.

La nouvelle batterie solaire de BTV a été mise en service en janvier seulement. Quel est son rendement jusqu'à présent?

Excellent! Nous disposons d'un tableau numérique qui nous permet de voir la quantité d'énergie produite. La batterie a été partiellement couverte de neige pendant la moitié de l'hiver, mais les panneaux sont plus efficaces en été.

L'installation de panneaux solaires dans un aéroport pose-t-elle des défis particuliers?

Ce qu'il y a de bien avec le projet solaire à l'aéroport, c'est qu'il n'a eu aucune opposition. Le dispositif est situé sur le toit du cinquième étage, donc à moins de se trouver dans un avion, il n'est pas vraiment visible. Autre aspect positif de ce projet, c'est qu'il n'empiète sur aucun espace vert. Nous avons installé nos panneaux à même le cadre bâti.

Les panneaux posent-ils un danger d'éblouissement pour les pilotes?

Les panneaux étant fixes, il a fallu s'assurer qu'ils ne réfléchissent pas le soleil en direction de la tour de contrôle ou du cockpit des avions. Nos ingénieurs ont collaboré étroitement avec le personnel de l'aéroport pour positionner les panneaux et diminuer leur inclinaison. Comme ils pointent vers le sud-ouest, nous avons la certitude qu'ils ne causeront jamais d'éclat aveuglant pour la tour de contrôle.

Quelles économies pensez-vous retirer de ce projet?

Sur les 30 ans que devrait durer le projet, le BED s'attend à économiser 3,5 millions de dollars en coûts d'énergie, soit une moyenne d'environ 117 000 $ par année.

Les panneaux présentent-ils d'autres avantages?

Le fait de produire notre propre électricité à Burlington nous permet de la vendre — tant l'énergie en tant que telle que les crédits d'énergie renouvelable. Cette combinaison nous permet de faire de l'argent pour le bénéfice de nos clients et de compenser leurs coûts. C'est une façon pour nous de maintenir des tarifs abordables et stables.

Comme l'aéroport n'est pas situé dans la ville de Burlington, il est en fait séparé du reste du réseau de Burlington Electric.

En effet. Nous utilisons la batterie solaire pour bâtir un micro-réseau à l'aéroport. Il y a déjà des génératrices auxiliaires, mais avec les panneaux et la batterie solaires, BTV peut être complètement autosuffisant. Le fait de créer plus de micro-réseaux nous permet d'accroître notre résilience et notre souplesse face aux imprévus.

Qu'aimez-vous le plus dans le fait de travailler pour la ville de Burlington?

L'énergie occupe une place de choix. La ville est progressiste et elle est prête à prendre des risques. On sent que les employés aiment travailler ici, et j'aime travailler avec eux. Il règne un formidable esprit d'équipe et le personnel a à cœur de satisfaire la clientèle. Que demander de plus?

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